Michel Aubry
La 72 593e Partie du monde, Parc naturel régional du Vercors
La 213 429e Partie du monde, Parc naturel régional du Pilat
Élisabeth Ballet
Vous me direz, Parc naturel régional des Monts d’Ardèche
à Bourg-Argental, Parc naturel régional du Pilat
Susanne Bürner
Euville, Parc naturel régional de Lorraine
La Traversée, Parc naturel régional du Vercors
Lani Maestro
ces MAINS, Parc naturel régional des Monts d’Ardèche
Limen, Parc naturel régional de Lorraine
Un projet de coopération entre quatre Parcs naturels régionaux
Les Parcs naturels régionaux de Lorraine, des Monts d’Ardèche, du Pilat et du Vercors ont décidé de mener une réflexion collective sur l’histoire industrielle de leurs territoires, ses mutations et ses ruptures, son impact sur les paysages et la vie quotidienne des populations d’aujourd’hui.
Huit commandes d’oeuvres réparties sur huit sites ont été adressées à quatre artistes. La direction artistique a été confiée à Valérie Cudel de l’association À demeure, également médiatrice de l’action Nouveaux commanditaires proposée par la Fondation de France. Une mission a été confiée à des chercheurs en sciences humaines et sociales afin d’analyser les processus de mise en place de ce programme artistique inédit.
Les artistes plasticiens Michel Aubry, Élisabeth Ballet, Susanne Bürner et Lani Maestro ont été choisis pour leur capacité à réagir à une commande et à son contexte social, historique et humain. Chacun intervient sur deux sites.
Une question commune : le paysage industriel
Si chaque Parc est unique par ses paysages, ses patrimoines, sa faune et sa flore, certains d’entre eux sont confrontés à une dévitalisation d’une partie de leurs espaces ruraux, un effritement continu du volume des emplois locaux, des phénomènes localisés de déprise et de pression urbaine et une volonté de maintien des services publics. De manière concomitante, ces territoires font face à la mutation de certaines filières industrielles, leurs paysages peuvent être marqués par la présence d’anciens sites. Ces évolutions ont leur place dans les perceptions individuelles et dans les représentations collectives des paysages, influencées par les traces visibles et invisibles des outils de production et de la vie quotidienne au travail. Si ces représentations sont parfois chargées d’affects, elles sont aussi porteuses d’initiatives.
Dès lors, que transmettre aux générations futures ? Que faut-il préserver et pour quels nouveaux usages ? Comment agir, et à quel niveau, pour perpétuer et dynamiser les savoir-faire ? Comment faire vivre les mémoires des sites tout en favorisant leur ouverture au monde ?